En attendant une véritable régularisation, le CIEP-MOC met sur pied des Zones de droit en Wallonie pour construire avec les personnes sans papiers, en séjour précaire, les conditions d’une existence digne et décente.
Carte d’identité de l’action :
L’ENJEU : Créer un réseau de solidarité entre les personnes en séjour précaire et les organisations du MOC
LES VALEURS DEFENDUES : Accès aux droits, solidarité pour une existence digne et décente aux plus précaires
L’action des Zones de droit :
- à Louvain-la-Neuve, Arlon, Charleroi, Marche-en-Famenne, Mons, et Namur. ( à Bruxelles, il existe la Ligue des travailleuses domestiques).
- mise en commun des ressources des organisations du MOC (CSC, Mutualité chrétienne, Vie Féminine, Equipes populaires, JOC pour soutenir les personnes sans papier ;
- création d’espaces sécurisés pour des temps d’échanges et d’informations ;
- mise sur pied de groupes porteurs avec des personnes sans papiers et des organisations pour orienter l’action et élaborer un plaidoyer politique
- manifestations (ex pour les droits des étudiants étrangers);
- participation à la campagne du CNCD : « Rendons notre commune hospitalière ».
L’action des autorités locales :
Des communes se sont déclarées « hospitalières », ce qui signifie qu’elles s’engagent à :
- demander au gouvernement fédéral la régularisation des personnes sans-papiers ;
- assurer un hébergement décent pour les personnes en transit ;
- relocaliser des mineurs étrangers non accompagnés (MENA) et personnes «vulnérables» cantonnées dans les hotspots.
Vous voulez que votre commune se bouge aussi sur cet enjeu ? Vous pouvez :
- Contacter votre commune pour l’engager à devenir commune hospitalière ;
- Vous impliquer dans une action liée à la zone de droit la plus proche de chez vous
- Facebook de la page Zone de droit
Des outils à mobiliser :
- « Zones de droit, ensemble pour les droits des migrant·es.» (lien dans l’onglet outils)
- « Rendons notre commune hospitalière » du CNCD
- Consulter la fiche « La commune, l’interculturalité et l’accueil des demandeurs d’asile»